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mardi, 20 janvier 2009

Michel Rodrigue

blog_rodrigue.jpgMichel Rodrigue voit le jour Ă  Lyon dans la nuit du 1er avril 1961, en ce mĂŞme hĂ´pital qui vit naĂ®tre RenĂ© Pellos. Adolescent, son cĹ“ur balance entre sport et dessin. Inscrit pour cinq ans Ă  l'Ecole nationale des Beaux-Arts, il se voit cependant contraint de vider les lieux. Après avoir pratiquĂ© le rugby Ă  haut niveau pendant plusieurs annĂ©es, il continuer d’allier sport et dessin, en travaillant sur la ligne de vĂŞtements CambĂ© (CambĂ©rabĂ©ro) depuis 1998. Il opte alors pour une licence en archĂ©ologie mĂ©diĂ©vale qu'il passe tout en Ă©tant marionnettiste, puis comĂ©dien avec la troupe de Jacques Weber. Il entre ensuite Ă  l'Ecole du Cirque oĂą il rencontre la Famille Gruss qui l'accueille parmi ses membres... Ne dit-on pas que l’ennui naquĂ®t un jour d’uniformitĂ© ?

Fort de cette logique, c’est sa passion du théâtre qui, en 1986, le pousse vers la BD : après des reprĂ©sentations de «Cyrano de Bergerac», il adapte en planches l’œuvre d’Edmond Rostand (Ed. Vents d'Ouest) et remporte un beau succès. En 1987, il crĂ©e la mascotte officielle de la 1ère Coupe du Monde de rugby et, l'annĂ©e suivante, il signe avec le scĂ©nariste Bom «Les Conspirateurs», une sĂ©rie de gags pour le journal «Tintin». A partir de 1990, succĂ©dant Ă  RenĂ© Pellos, il produit trois albums des «Pieds NickelĂ©s» et nombre d’illustrations. Suivent trois albums d’humour chez Albin-Michel. En 1999, il publie au Lombard le premier des trois albums parus de «Doggyguard», une sĂ©rie de courtes histoires burlesques scĂ©narisĂ©es par Bob de Groot. En 2003, toujours avec Bob de Groot, il reprend «Clifton». En 2005, avec son vieux copain de scène Pierre Aucaigne, il «adopte» Cubitus, le gros toutou sympa de Dupa…

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Manuela Razzi

blog_manuela.jpgManuela Razzi a fréquenté les bancs de l’Académie Disney, à Milan. Elle y a fait la connaissance d’Antonello Dalena et l’apprentissage de la rigueur. Par la suite, elle a réalisé nombre de bandes dessinées pour Disney Italia, avant d’entamer une collaboration avec Dalena, dont elle encre aujourd’hui les crayonnés de «Sybil, la fée cartable», série scénarisée par Michel Rodrigue, dont le premier tome paraît au Lombard en janvier 2009.

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Antonello Dalena

m737t 500300  06009   0000029701450145010201850000Antonello Dalena a entamé sa carrière de dessinateur en illustrant de courtes histoires de Mickey, Donald Duck…. pour Disney. Il a également réalisé des «character designs» pour la société de production de dessins animés Artoonic. Alessandro Barbucci, le dessinateur de «SkyDoll», dont il est ensuite devenu l’élève, lui confie la réalisation de deux albums de «Monster Allergy» pour les éditions Soleil. Pour le même éditeur, A. Dalena dessine en outre le premier tome de «Lys», une autre série participative qui voit défiler de jeunes talents graphistes. Il franchit à présent un cap en s’attelant avec G. Bianco, à sa première série régulière, «Ernest & Rebecca» au Lombard.

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Cosey

blog_cosey.jpgNĂ© près de Lausanne en 1950, Bernard Cosendai commence par travailler comme graphiste dans une agence de publicitĂ©. Mais, son ambition est ailleurs: le futur «Cosey» pense en dessin, aime raconter par l'image et rĂŞve de bande dessinĂ©e depuis ses vertes annĂ©es. Un dĂ©sir qui, en 1969, le conduit tout naturellement chez Derib, proche voisin et seul professionnel suisse du 9e art Ă  l'Ă©poque. Le crĂ©ateur de «Buddy Longway» et de «Yakari» devient tout Ă  la fois son ami et son professeur. Quelques portes s'ouvrent alors devant le jeune dĂ©butant. Cosey publie les aventures du reporter «Paul AroĂŻd» dans le quotidien suisse «24 Heures» et, sur des scĂ©narios d'A.P. Duchâteau, illustre trois courts Ă©pisodes de «Monfreid et Tilbury» pour le supplĂ©ment «Jeunesse Â» du quotidien belge «Le Soir».

En 1974, l’éditeur (Ă©phĂ©mère) Publishing & Copyright lui commande son premier album: « Un Shampoing pour la Couronne» scĂ©narisĂ© par J. Ralf. Ces essais encore tâtonnants aboutissent en 1975 Ă  la première grande crĂ©ation de Cosey Ă  la fois narrateur et dessinateur: le flâneur des cimes «Jonathan Â» dans le journal «Tintin». La quĂŞte mystique de ce hĂ©ros très quotidien ouvrira rapidement au Lombard, une sĂ©rie d'albums au succès grandissant (13 titres au Lombard). En 1985, nĂ©anmoins, il ressent le besoin de s’échapper momentanĂ©ment du cadre de la sĂ©rie et signe, toujours au Lombard, son premier diptyque: «A la Recherche de Peter Pan» (rĂ©Ă©ditĂ© sous forme d'intĂ©grale dans la collection "SignĂ©" du Lombard). Ce rĂ©cit très personnel, tout en Ă©motion retenue, en non-dits et en immenses Ă©tendues neigeuses lui ouvre une porte nouvelle.

En 1988, il réalise ainsi le «Voyage en Italie» pour la toute nouvelle collection «Aire Libre» des Editions Dupuis dont il devient un des best-sellers. Dans cette même collection, il réalise ensuite «Orchidea», «Saigon-Hanoï», «Joyeux Noël, May» et «Zeke raconte des Histoires»... autant de one-shots qui lui permettent de creuser son goût du voyage et son talent de portraitiste de l’âme et du silence. Parallèlement, il illustre «L'Enfant Bouddha», un texte de J. Salomé édité par Albin-Michel, il inaugure la collection «Signé» du Lombard avec «Zélie Nord-Sud», un ouvrage requis par la Coopération suisse au Développement. En 1997, après plus de deux lustres d'absence, il revient à «Jonathan». Un retour aux cimes neigeuses de l’Himalaya qui s’est également traduit par «Le Bouddha d’Azur», deux albums aux éditions Dupuis. Les modes passent et le travail élégant et subtil de Cosey demeure. Pas étonnant que, plus de vingt ans après, les lecteurs soient toujours «A la recherche de Peter Pan»…

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Nix

blog_nix.jpgNĂ© en 1969, Nix (alias Marnix Verduyn) a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une certaine notoriĂ©tĂ© alors qu’il Ă©tait Ă©tudiant Ă  Leuven en dessinant pour la presse locale des strips dans le style de «NĂ©ro», le truculent et très populaire personnage de BD crĂ©Ă© en 1947 par l’auteur flamand Marc Sleen. Il s’en fallut toutefois de peu pour que ce talent ne se dĂ©veloppe pas au-delĂ . En effet, après ses Ă©tudes d’ingĂ©nieur civil, Nix entra chez Belgacom et rangea la bande dessinĂ©e aux rayons des oubliettes. C’est du moins ce qu’il crut alors ! C’était compter sans le fait que l’encre de Chine a une furieuse tendance Ă  s’infiltrer mĂŞme lĂ  oĂą elle n’y est pas invitĂ©e.

Aujourd’hui, Nix scénarise et dessine les gags de «Kinky & Cosy», deux insolentes jumelles blondes en jupe rouge, pour le quotidien néerlandophone «Algemeen Dagblad», le périodique satirique «Pan» et l’hebdomadaire «Spirou». Les cartoons de ce «plus jeune rejeton des dessinateurs de presse flamande» ont par ailleurs fait l’objet de cinq recueils, d’expositions (dont une au Festival d’Angoulême en 2004) et d’un film d’animation («TMF»). Nix officie en outre en tant que critique radiophonique de BD sur les ondes de Studio Brussel et, avec Johan De Moor, il enseigne à l’Institut des arts graphiques Saint-Luc à Bruxelles. Elevant la provocation au rang d’art, les gags ravageurs et iconoclastes de «Kinky & Cosy» ont maintenant trouvé une aire d’accueil idéale dans la collection «Troisième Degré Lombard» vouée à l’humour détonant et sans tabous.

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Mo / CDM

blog_mo.jpgMô, pas encore labellisé «CdM» à l’époque, a vu le jour le 30 mai 1971 sous le soleil de Papeete. Accro au dessin depuis qu’il a la force de tenir un crayon, il crée le fanzine «Chieurs de Mondes» au lycée, en compagnie de Ralph Meyer et Julien. Déterminé à faire ses classes dans le dessin, il postule ensuite à toutes sortes de magazines pour leur proposer ses services. Contre toute attente, il retient l’attention de «Télé7-Jeux», lequel lui ouvre les portes du groupe Hachette-Filipacchi, et de sa filiale Disney-Hachette-Presse. Il exerce alors ses talents dans les pages jeux du «Journal de Mickey», de «Super Picsou Géant» et de «Mickey Jeux». Parallèlement, pour les éditions La Sirène, il signe plus d’une quarantaine de guides illustrés.

RassurĂ© sur son niveau technique, il dĂ©cide alors de passer Ă  la vitesse supĂ©rieure et s’attaque Ă  la rĂ©alisation de bandes dessinĂ©es : «Combines martiennes», «Mat Matou» (avec Gaudin), «ClĂ©bard le Chien» et «Space Vaudeville», toutes Ă©ditĂ©es chez La Sirène. En 2000, il entame une collaboration durable avec «Fluide Glacial», rĂ©alisant au passage un rĂŞve d’enfance Ă  l’occasion du «Hors SĂ©rie» sur le sport. Il dĂ©barque ensuite dans les pages du mensuel, aux commandes de «Forbidden Zone» (2 tomes parus), puis il reprend le scĂ©nario de «Cosmik Roger» (3 tomes parus) Ă  la demande de son vieux compère Julien/CdM. Volontiers prolifique, il signe, en 2006, «Les Blattes», dans la collection "Troisième degrĂ©" du Lombard, avant de reprendre «Mat Matou» avec Gaudin chez Albin Michel.

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Guillaume Bianco

blog_XXX.jpgGuillaume Bianco a obtenu un bac en arts plastiques avant d’enchaîner sur quatre ans… de première année de chinois. Comprenant que ce n’est peut-être pas là sa voie, il suit son complice Olivier Dutto aux cours de BD que Didier Tarquin anime à Hyères. C’est comme ça qu’il rejoint le Gottferdom Studio qui s’apprête alors à lancer le «Lanfeust Mag». Il en devient rapidement un des piliers, y créant «Kegoyo et Klamédia», son premier album, puis «Les Krashmonsters» et son célèbre «Will». Aujourd’hui, en compagnie d’A. Dalena au dessin, G. Bianco arrive au Lombard avec une nouvelle série, «Ernest & Rebecca».

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