Aller à l'Accueil | Aller au menu | Aller à la recherche

samedi, 31 janvier 2009

Monstres Sacrés

picto-festival.gifDany, Rosinski, Cosey : Trois grands maîtres du 9e art dédicacent ensemble en ce moment sur le stand du Lombard. Instant Magique.

monstres.JPG

Lire la suite...

Cosey chez vous - première partie

picto-itw.gifLa rencontre avec Cosey vient de se terminer. Rien que pour vous, en son et en image, l'auteur parle de son personnage phare Jonathan et de sa création...

Lire la suite...

Causons avec Cosey.

picto-cosey.gifCosey est un auteur, rare, discret. Le retour de son personnage culte, Jonathan, au bout de 7 ans d'absence, à susciter l'enthousiasme générale. D'ailleurs Elle ou Dix mille lucioles est en sélection officielle ici même. Et c'est dans ce Cadre que l'auteur vous attend pour une rencontre à l'espace sélection officielle, aujourd'hui à 11h.

mardi, 20 janvier 2009

Cosey

blog_cosey.jpgNé près de Lausanne en 1950, Bernard Cosendai commence par travailler comme graphiste dans une agence de publicité. Mais, son ambition est ailleurs: le futur «Cosey» pense en dessin, aime raconter par l'image et rêve de bande dessinée depuis ses vertes années. Un désir qui, en 1969, le conduit tout naturellement chez Derib, proche voisin et seul professionnel suisse du 9e art à l'époque. Le créateur de «Buddy Longway» et de «Yakari» devient tout à la fois son ami et son professeur. Quelques portes s'ouvrent alors devant le jeune débutant. Cosey publie les aventures du reporter «Paul Aroïd» dans le quotidien suisse «24 Heures» et, sur des scénarios d'A.P. Duchâteau, illustre trois courts épisodes de «Monfreid et Tilbury» pour le supplément «Jeunesse Â» du quotidien belge «Le Soir».

En 1974, l’éditeur (éphémère) Publishing & Copyright lui commande son premier album: « Un Shampoing pour la Couronne» scénarisé par J. Ralf. Ces essais encore tâtonnants aboutissent en 1975 à la première grande création de Cosey à la fois narrateur et dessinateur: le flâneur des cimes «Jonathan Â» dans le journal «Tintin». La quête mystique de ce héros très quotidien ouvrira rapidement au Lombard, une série d'albums au succès grandissant (13 titres au Lombard). En 1985, néanmoins, il ressent le besoin de s’échapper momentanément du cadre de la série et signe, toujours au Lombard, son premier diptyque: «A la Recherche de Peter Pan» (réédité sous forme d'intégrale dans la collection "Signé" du Lombard). Ce récit très personnel, tout en émotion retenue, en non-dits et en immenses étendues neigeuses lui ouvre une porte nouvelle.

En 1988, il réalise ainsi le «Voyage en Italie» pour la toute nouvelle collection «Aire Libre» des Editions Dupuis dont il devient un des best-sellers. Dans cette même collection, il réalise ensuite «Orchidea», «Saigon-Hanoï», «Joyeux Noël, May» et «Zeke raconte des Histoires»... autant de one-shots qui lui permettent de creuser son goût du voyage et son talent de portraitiste de l’âme et du silence. Parallèlement, il illustre «L'Enfant Bouddha», un texte de J. Salomé édité par Albin-Michel, il inaugure la collection «Signé» du Lombard avec «Zélie Nord-Sud», un ouvrage requis par la Coopération suisse au Développement. En 1997, après plus de deux lustres d'absence, il revient à «Jonathan». Un retour aux cimes neigeuses de l’Himalaya qui s’est également traduit par «Le Bouddha d’Azur», deux albums aux éditions Dupuis. Les modes passent et le travail élégant et subtil de Cosey demeure. Pas étonnant que, plus de vingt ans après, les lecteurs soient toujours «A la recherche de Peter Pan»…

picto-lire.gif